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Assurance Chômage - Rien n'est sauvé, tout est à jeter !
A Montpellier
Appel Comité Régional CGT  – UD CGT 34 – CGT Spectacle LR
Le vendredi 4 avril prochain à 12h00
Ça grille au MEDEF
le barbuc est de sortie !
 

En région les soutiens continuent d'arriver, Mr BOURQUIN, Sénateur, Président de la Région Languedoc-Roussillon a interpelé la Commission Culture du Sénat, la Ministre de la Culture et de la Communication et le Ministre du Travail. Nous poursuivons l'appel aux parlementaires partout en France.

Communiqué Fédéral :

le 4 avril en Europe, en régions, à Paris, Mobilisons nous

Pour la défense du service public de la culture, pour l’emploi, les salaires et les droits sociaux !

Les 4 et 5 avril prochains, le Ministère de la Culture et de la Communication convie ses homologues européens à l’occasion d’un forum au Théâtre National de Chaillot intitulé « Avenir de l’Europe, avenir de la culture ».

Si la situation n’était pas aussi dramatique dans l’ensemble de l’Union Européenne, ce titre pourrait passer pour une provocation !

Les budgets culturels sont devenus une variable d’ajustement des politiques nationales : un certain nombre d’orchestres, de théâtres ou de compagnies ont disparu ces dernières années, les services publics de l’audiovisuel sont attaqués partout. L’Union Européenne, quant à elle, n’affiche aucune ambition culturelle et n’accorde que 0,5 % de son budget à la Culture.

En France, nous connaissons depuis 2 années un recul sans précédent des financements publics consacrés à la culture, tant au niveau de l’Etat qu’à celui des collectivités locales et territoriales. Les opérateurs nationaux sont les plus touchés, mais dans toutes les régions, l’ensemble des structures sont impactées à toutes les échelles de la création et de la diffusion.

Le prochain budget triennal est en discussion avec Bercy, et l’on annonce une nouvelle baisse drastique à hauteur de 20 %. C’est inacceptable ! Nous avons initié et nous poursuivons les « marches pour la Culture » afin de protester contre les coupes claires infligées à nos budgets.

La continuité et l’équité territoriale de l’Etat en matière culturelle sont remises en cause par les lois de décentralisation, qui vont permettre aux diverses collectivités territoriales de se voir déléguer une compétence de l’Etat en matière culturelle. Le principe des financements croisés (Etat, Ville, Département, Région), qui devrait permettre d’échapper au clientélisme et au fait du prince, est ainsi menacé. Nous devons réaffirmer ensemble la nécessité d’un égal accès de toutes et tous à la culture sur l’ensemble du territoire !

Les diminutions de subventions provoquent par ailleurs des baisses de volume d’emploi dans l’ensemble du secteur. Elles risquent de s’accompagner pour les salariés intermittents, d’une réduction inacceptable des droits liés à leur système spécifique d’assurance chômage. Les annexes 8 et 10 vont être modifiées, suite à une négociation inique durant laquelle il ne nous a pas été possible de mettre sur la table nos propositions pour une réforme juste et efficiente.

C’est pourquoi, nous devons poursuivre nos mobilisations contre l’agrément de cet accord scélérat par le Ministère du travail !

A PARIS : RASSEMBLEMENT A L’ANGLE DE LA PLACE DU TROCADÉRO ET DE L’AVENUE G. MANDEL - À PARTIR DE 11H30 – M° Trocadéro

fnsac-cgt.com

 
Rien n'est sauvé, tout est à jeter
A Montpellier
Appel Comité Régional CGT  – UD CGT 34 – CGT Spectacle LR
Le vendredi 4 avril prochain à 12h00
Ça grille au MEDEF
le barbuc est de sortie !

Dans la nuit du 21 mars au 22 mars, la « négociation » sur l’assurance chômage s’est conclue par un accord entre le patronat (Medef, Cgpme, Upa) et trois centrales syndicales (Cfdt, Cftc et Fo)

Cet accord est le fruit d’une négociation de couloir. En effet, le texte signé a été remis sur table à 00H15 à l’issue de près 12 heures d’interruption de séance pendant lesquelles des discussions ont eu lieu par téléphone entre Gattaz (Medef), Berger (Cfdt) et Mailly (Fo). Au surplus, les services de l’Unedic ont refusé de donner les chiffrages sur les propositions successives du patronat.

Si ce texte était agréé, ce serait un recul considérable pour tous les demandeurs d’emploi

Il prévoit de faire payer la note aux chômeurs. Selon une dépêche de l’AEF datée du 26 mars, les signataires du projet d’accord estiment qu’il devrait dégager environ 400 millions d’Euros d’économies « en rythme de croisière » cf. le tableau récapitulatif ci-dessous.

 

dépenses

recettes

Solde

Droits rechargeables (art.1)

400

   

Activités réduites (art.2)

-140

   

Multi-employeurs (art.3)

10

   

Limite max du taux de remplacement à 75% (art.4)

-50

   

Limite min du taux de remplacement à 57% (art.4)

-70

   

Hausse des cotisations intermittents (art.5)

 

55

 

Plafond cumul intermittents (art.5)

-15

   

Différé intermittents (art.5)

-120

   

Différé spécifique (art.6)

-140

   

Maintien allocations 62 ans (art.8)

-100

   

Cessation allocations 67 ans (art.8)

0

   

Contribution de solidarité +65 ans (art.8)

 

115

 

Total ANI 22 mars 2014

-225

170

-395

Pour les annexes 8 et 10, l’accord aboutirait à 190 millions d’Euros d’économies. Il est désormais acquis que le Medef a réellement voulu supprimer purement et simplement nos annexes. Il a du plier sous l’effet de nos mobilisations. Pour autant, il n’a pas renoncé à cet objectif dès l’automne puisqu’une discussion doit s’engager avec l’Etat notamment sur le recours au CDD dans nos secteurs d’activité.

Nous devons donc continuer à faire connaître et à expliquer nos propositions alternatives pour contrer l’accord du 22 mars. Ce texte, dans la continuité du protocole de juin 2003, aggraverait la situation des salariés intermittents du spectacle. Il ferait perdre leurs droits aux salariés intérimaires et à la très grande majorité des demandeurs d’emploi.

Le Medef, la Cgpme et l’Upa ont obtenu des signataires (Cfdt, Cftc, Fo), des économies sur le dos des chômeurs, en contrepartie de maigres droits nouveaux, des « droits rechargeables » qui reculent légèrement la fin des droits. Ce sont les salariés « en activité réduite » (de plus en plus nombreux à alterner chômage et petits boulots) les intérimaires, les cadres (seniors en particulier), les intermittents du spectacle et l'ensemble des demandeurs d'emploi qui verraient leurs droits baisser.

La Cgt dénonce cette nouvelle illustration du coût du Capital : le patronat détourne la protection sociale à son profit en utilisant l'indemnisation du chômage (dont sont déjà exclus plus d'un chômeur sur deux) comme un complément de revenu pour accroître la précarité de l’emploi.

C’est pourquoi, nous mettons en débat la mise en œuvre d’une véritable sécurité sociale professionnelle ouvrant des droits nouveaux pour tous les salariés, notamment les privés d'emploi.

La mobilisation des salariés, intérimaires et intermittents du spectacle en premier lieu, a empêché le patronat d'aller plus loin et d'obtenir 1,2 milliards € d'économies sur l'indemnisation chômage. Elle doit donc se poursuivre pour que le gouvernement refuse de donner son agrément.

Voici la procédure pour l’agrément …

Le protocole d'accord  du 22 mars est soumis à signature pour une durée de 15 jours. Il est transmis par la partie « la plus diligente », vraisemblablement le Medef, à l'Unedic qui se charge de le traduire sous forme réglementaire soumis à signature (c'est-à-dire les mêmes). C'est cette déclinaison juridique qui sera présentée à l'agrément avec avis du Conseil National de l'Emploi (CNE) fin avril. S'il y a deux oppositions en CNE, le gouvernement devra produire un mémoire argumentant sa position et convoquer une nouvelle réunion du CNE.

PREMIER DÉCRYPTAGE DE L’ARTICLE 5 RELATIF AUX BÉNÉFICIAIRES DES ANNEXES VIII ET X

Cet article s’inscrit  « dans le prolongement du protocole d’accord du 26 juin 2003» que la quasi totalité des professionnels n’a cessé de dénoncer et de combattre. Voici quelques premiers commentaires :

  • sur le relèvement des cotisations :

L'augmentation est de  2 points : 1 pour les employeurs et 1 pour les salariés. Ce qui se traduirait par une baisse du pouvoir d'achat d'environ 1,25 % sur le salaire net. Les salariés seraient les plus grands perdants. Rappelons que les cotisations ont été doublées en 2003, en passant de 5,4 % à 10,8 % puis à 11,3 % en 2013 et qu’elles s’élèveraient à 13,3 % dont 4,8 % pour les salariés. Nul doute que la plupart des employeurs répercuteront (à budget constant ou en baisse) leur propre hausse sur les salaires.

Le patronat a refusé toute hausse des cotisations employeurs dans le régime général, malgré la demande de toutes les organisations syndicales, mais ils l'ont imposé aux seuls secteurs du spectacle. 

  • sur le plafonnement :

Nous avions proposé un plafond (cumul salaires et allocations chômage perçues) dans le cadre d'une réforme globale (une annexe unique, 507 heures sur 12 mois, 365 jours d’indemnisation avec une date anniversaire préfixe) mais tel qu'il est prévu, il aggraverait le protocole de 2003. Son application mensuelle sans annualisation instaurerait une inégalité entre deux salariés ayant travaillé du même salaire et le même nombre d’heures mais selon que les contrats tombent au cours d’un mois civil ou à cheval sur deux mois.

  • sur le différé :

Le différé retarde le versement des allocations. Le nouveau différé accentuerait terriblement  le nombre de jours sans versement d’allocations. Dans tous les cas, il aggraverait considérablement le différé pour les bas et moyens salaires tout en étant  beaucoup plus favorable aux plus hauts salaires.

Ce différé commence à 7 500 € de salaire de référence alors qu’il démarre actuellement à 20 000 €. A titre d’exemple, pour l’annexe 8 :

  • pour un salaire de référence de 14 500€ pour 550H de travail : 31 jours de différé (contre 0 actuellement)
  • pour un salaire de référence de 20 000€ : un minimum de 41 jours quel que soit le nombre d'heures de travail (contre  0 actuellement)
  • pour un salaire de référence de 24 000 € pour 550H de travail : 46 jours de différé (contre 10 actuellement)
  • pour un salaire de référence de 40 000 € pour 550H de travail : 55jours (contre 80 jours actuellement)

En outre, dans le prolongement du protocole de 2003, les périodes non indemnisées par ce différé auraient au moins deux conséquences :

  1. les périodes de travail non prises en compte pour une réouverture de droits augmenteraient considérablement. 
  2. Au surplus, cela augmenterait les périodes non prises en compte pour les droits à congés maladie,  maternité alors que ces droits ont été particulièrement mis à mal dans la dernière décennie. De même, cela diminuerait les périodes cotisées pour la retraite complémentaire.

PS : Différé auquel se rajoute les dispositions de carence de 7 jours, qui ne s’appliquent qu’une seule fois dans l’année civile. Si vous effectuez 2 renouvellements anticipés dans la même année civile, la carence de 7 jours  ne s'applique qu'au 1er des 2 renouvellements.

 

Un nouvel accord régressif

Un nouveau projet d’accord sur la convention assurance chômage vient de voir le jour, celui-ci est bien loin d’être équilibré dans son économie globale et bien loin d’être une avancée.

Le futur régime sera amputé de 800 millions d’euros, autant de moins pour les privés d’emplois et leur revenu de remplacement.

Les droits rechargeables, qui auraient pu être une avancée, seront au final financés par les privés d’emploi eux même à hauteur de 400 millions d’euros.

Les annexes 8 et 10 concernant les intermittents du spectacle ont certes été préservées, mais là encore, au prix d’économies drastiques. Ainsi, un plafond d’indemnités a été fixé et il est prévu un différé de l’indemnisation. Bref, le nombre de jours indemnisés sera réduit, additionné à une augmentation de leur cotisation.

L’allocation forfaitaire qui était de 57,4% passe à 57%.

Pour certains, en fonction de l’indemnité supra-légale, la période de carence va pouvoir être portée à 180 jours au lieu de 75 actuellement.

Les salariés de plus de 65 ans vont maintenant eux aussi cotiser, autant de moins pour leur pouvoir d’achat déjà sérieusement attaqué.

Dans le même temps, aucune participation supplémentaire n’est demandée aux entreprises, notamment celles qui ont le plus recours à la précarité ou celles qui justement génèrent le plus de privés d’emplois.

Pour la CGT il ne fait nul doute que sans les mobilisations qui ont eu lieu durant cette pseudo- négociation, les régressions auraient été plus importantes. La CGT appelle l’ensemble de ses syndicats, les salariés et les privés d’emploi à s’emparer de cette question et à ne pas cesser la lutte.

A Montpellier

Appel Comité Régional CGT  – UD CGT 34 – CGT Spectacle LR

Le vendredi 4 avril prochain à 12h00

Ça grille au MEDEF !

113 Allée Jean Anouilh, Montpellier

Confrontés au chômage et aux difficultés liées à la perte de leur emploi, les travailleurs ne sont pas responsables de leur situation. Ce sont les politiques économiques qui dégradent l’emploi et les rémunérations.

C’est donc aux employeurs de contribuer à la solidarité nationale pour garantir une indemnisation décente et un retour à l’emploi dans les meilleures conditions.

La délégation émet un avis défavorable sur ce texte. La CGT va consulter ses organisations sur cet accord dans les prochains jours, tout en restant vigilante et actrice auprès des pouvoirs publics qui vont devoir agréer où pas cet accord.

Une pétition vient d'être mise en ligne pour demander aux ministres du Travail et de la Culture de ne pas agréer l'accord UNEDIC signé dans la nuit du 21 mars.

Vous pouvez la rejoindre en cliquant sur ce lien :

http://chn.ge/1f9FrGz

Et bien sûr la faire largement circuler.

 

LE GOUVERNEMENT NE DOIT PAS AGRÉER L’ACCORD SUR L’ASSURANCE CHÔMAGE.

MAINTENONS LA PRESSION ENTRE LES DEUX TOURS.

Candidats et/ou élus font appel à nos voix ?

Exigeons leur soutien : non à l’agrément.

A MONTPELLIER

SUITE A L’AG APPEL UNITAIRE A RASSEMBLEMENT

Jeudi 27 mars de 12h00 à 16h00

devant la DIRECCTE place Paul Bec Montpellier

Soyons visibles et nombreux, installons notre campement : tentes, matelas, transats, chaises pliantes etc  ... Rejoignez-nous !

Une pétition vient d'être mise en ligne pour demander aux ministres du Travail et de la Culture de ne pas agréer l'accord UNEDIC signé dans la nuit du 21 mars.

Vous pouvez la rejoindre en cliquant sur ce lien :

http://chn.ge/1f9FrGz

Et bien sûr la faire largement circuler.

INACCEPTABLE !

NON à l'accord scélérat sur l'assurance chômage

Le Ministère du travail ne doit pas donner son agrément

Le MEDEF impose sa loi : aujourd’hui faire des économies sur le dos des chômeurset demain casser le principe de la solidarité interprofessionnelle.

Des séances qui se passent au MEDEF, sous la présidence du MEDEF, à partir du seul texte du MEDEF, avec des interruptions de séances de douze heurs où les tractations les plus détournées de l’intérêt général, les plus opaques se tiennent, est-ce là ce qu’on appelle négociations ?

Que ce soit sur le régime général, l’annexe 4 des intérimaires ou les annexes 8 et 10 des intermittents du spectacle, aucune des propositions alternatives n’ont été étudiées, évaluées ou débattues.  

Sur les annexes 8 et 10, le projet porté par le Comité de suivi de l’Assemblée Nationale, réunissant parlementaires de tous bords et représentants de la profession, n’a toujours pas été pris en compte. Or nous savons que les dispositions de ces propositions aboutiraient à un système moins coûteux et plus équitable. voir les signataires

Comment un gouvernement peut-il faire si peu de cas du travail des parlementaires ?

Comment peut-il être aussi asservi aux volontés du MEDEF ?

L’agrément du Ministère du travail reviendrait à entériner ce système de simulacre de négociations et à faire passer les intérêts du MEDEF avant la raison sociale.

Nous sommes entre deux tours d’élections, et les candidats ne manquent pas de faire appel à nos voix. Aujourd’hui c’est nous, les citoyens, qui faisons appel à la leur en exigeant leur soutien et leur intervention auprès du gouvernement pour dire non à l’agrément de cet accord scélérat.

Même appel aux Elus de notre république pour imposer leur juste place dans la gouvernance de notre pays, la considération de leurs travaux et affirmer leur volonté de justice sociale. Ce n’est pas au MEDEF d’imposer sa loi à notre démocratie !

Nous serons TRES attentifs aux démarches de soutien des candidats et des élus et aux retours qu’ils en feront. Nous avons déjà constaté que beaucoup (trop) d’élus étaient plus loquaces à répondre à nos appels lorsqu’ils étaient dans l’opposition pour défendre l’intérêt général et la justice sociale. Quid aujourd’hui ? Dont acte !

 

Si grâce à la lutte et notre forte mobilisation, le MEDEF n'a pas pu, comme il l'avait promis, supprimer totalement les annexes 8 et 10. Les intermittents ne subiront pas immédiatement le sort des intérimaires qui ont perdu la reconnaissance de droits sociaux liés à leurs conditions d'emplois spécifiques.

Pour autant, les attaques sont dures pour les demandeurs d'emploi, les intérimaires, et les intermittents du spectacle : le patronat économise semble-t-il 400 millions € sur le dos des allocataires.

Chiffres imprécis car le directeur de l'UNEDIC a participé de l'enfumage en ne donnant pas les chiffres à toutes les délégations. 

Les analyses pondérées sur les effets concrets sur le régime général, l'annexe 4 (particulièrement attaquée) et les annexes 8 et 10 vous parviendront bientôt.Ci-après les 1ères estimations :

Sur le régime général :

  • La mise en place des droits rechargeables à enveloppe constante augmente encore les inégalités et confirment le glissement vers un système de capitalisation où les plus précaires sont les premiers exclus.
  • Augmentation sévère de la franchise pour les salariés bénéficiant d'indemnités de licenciement (sauf économique) ou de rupture conventionnelle supérieures au code du travail, ils devront désormais attendre jusqu’à 180 jours avant de percevoir des indemnités
  • Des règles de cumul défavorables pour les salariés en activité réduite,
  • passage de l’Indemnisation journalière de 57.4% à 57%
  • Les salariés de plus de 65 ans, jusqu'ici exonérés de cotisations Unedic, contribueront eux aussi au régime.
  • La borne des 61 ans repoussée à 62 ans
  • Un chômeur qui atteint 61 ans sans avoir encore tous ses trimestres pour une retraite à taux plein bénéficie aujourd’hui du maintien de ses allocations tout le temps nécessaire. Cette borne est portée à 62 ans.

Sur les intérimaires :

  • La baisse des indemnisations des intérimaires devraient être de 150 à 300 € x mois.

Sur les Annexes 8 et 10 : NE VOUS FIEZ PAS AUX APPARENCES !

  • Hausse des cotisations salariales et patronales

Pour les salariés c’est une baisse de presque 1% du salaire net

La cotisation (employeur/salarié confondu) passe de 10,8 à 12,8%, à laquelle devrait être rajoutée une taxe supplémentaire de 0,5% pour recours à l’emploi court. Soit une cotisation de 13.30%

Cette augmentation aura des conséquences directes sur l'emploi pour l'ensemble des structures de création. La baisse constante des crédits pour la culture et les arts vivants ne leur permettra pas de compenser les augmentations de charges. C'est toute la dynamique de la filière qui est en cause.

Ils font payer leur crise aux chômeurs !

  • Mise en place d'un plafond mensuel de cumul emploi/indemnisation à partir de 175% du plafond de la sécurité sociale... Cette mesure, n’a de sens qu’avec l’ensemble des propositions que nous portons avec le comité de suivi  et ne fonctionne qu’avec un dispositif d’ouverture de droits de 507 sur 12 mois pour une période d’ouverture de droits sur de 12 mois et non sur 243 j d’indemnisations. Dans ce cas, ce ne sera qu’un différé de paiement.

Même s'il est élevé, 5475,75 euros brut mensuel, sur la base de 243 jours, cette mesure va toucher peu de monde, (les simulations des chiffrages cachés que nous vous avions transmis, ne donnent que quelques allocataires touchés) le Medef aura alors beau jeu de faire baisser ce plafond. A noter que le matraquage médiatique sur cette mesure, participe à la démobilisation, et à la division.

Cela concerne particulièrement l'audiovisuel et les industries du film - où les salaires ne sont pas les mêmes que dans le spectacle vivant, exemple d'un réalisateur de documentaire pour qui une fois le doc terminé, la traversée du désert sera de mise.

Dans l’état ce plafonnement ne permettra aucunes économies et n'aide en rien la grande majorité des intermittents dont les revenus mensuels moyens sont inférieurs à 2000 € brut !

Ce n’est qu’un prétexte pour permettre au MEDEF de dire qu’il a pioché dans nos propositions !

  • La nouvelle formule du différé d’indemnisation pénalise là encore les plus pauvres en augmentant la carence pour les salaires les plus bas, alors qu’elle se réduit pour les plus hauts. Plus on touche moins on est pénalisé. 

1ères simulations sur la base de 550h travaillées pour des salaires journaliers moyens bruts suivants (avant c’est l’actuel, après c’est le nouveau) :

  • 150 euros avant 0,  après 11 jours
  • 200 euros avant 0,  après 20 jours
  • 300 euros avant 0,  après 28 jours
  • 900 euros avant 83 après 40 jours !!
  • A partir de 700 euros jours la franchise est moins importante avec le nouveau protocole que l’ancien. En dessous, tout le monde est pénalisé.

C’est la logique libérale qui prévaut sur la solidarité !

  • A surveiller de près lors de la réécriture du règlement Unedic, c’est le retour de la notion « multi employeurs » qui dans le texte ne concerne que le régime général…
  • À aucun moment les propositions émises par le comité de suivi, élaborées depuis 10 ans, soutenues par des parlementaires de tous bords, étudiées en commission à l’Assemblée nationale et proposées par la ministre de la Culture comme des éléments important à prendre en considération, n’ont été discutées.

Ce système de dialogue et de représentation sociale est un déni de démocratie.

Le système de gestion de l’UNEDIC doit être refondé de fond en comble !

  • Seul le terme générique des annexes 8 et 10 a été « sauvegardé » ! Les signataires de l'accord demandent à l'Etat d'ouvrir une «concertation» avec les représentants des salariés et des employeurs du secteur pour  « lutter contre la précarité ». Comble du cynisme ! Comment ne pas voir dans cette proposition le projet du Medef et de ses vassaux de sortir les intermittents du spectacle de la solidarité interprofessionnelle ?

Rien n’est sauvegardé : tout est à rejeter !

Ce mauvais accord est une impasse : il n'aboutira qu'à l'accroissement de la précarité et des difficultés rencontrées par les plus pauvres, salariés et entreprises.

Face à tant de cynisme, intermittents du spectacle, entreprises culturelles et citoyens doivent plus que jamais faire front et s’opposer à une politique d’austérité qui ne débouche que dans l’impasse de la misère.

Nous défendons la concertation et la co-construction des politiques publiques sur des valeurs qui n'ont rien à voir avec la mascarade ubuesque de ces négociations soit disant paritaires.

Nous réaffirmons que seule la prise en compte des propositions du Comité de suivi permettra la mise en place d'un dispositif équitable pour les salariés intermittents et une amélioration du déficit de l'UNEDIC.

 

info + confédérale  cliquer pour voir

RAPPEL

A Montpellier

ASSEMBLEE GENERALE

lundi 24 mars à 12h00

Cour de l'Agora 

Bd louis Blanc - entrée Montpellier danse porte bleue

Assurance chômage : des négociations déloyales dans laquelle seule la mobilisation a été exemplaire


Vendredi 21 mars à minuit passé le patronat amené par un MEDEF divisé a posé sur la table des négociations un texte de nouvelle convention régissant les droits à l'assurance chômage des demandeurs d'emploi, travailleurs précaires, intérimaires et intermittents du spectacle.

Alors que plus d'un chômeur sur deux n'est pas indemnisé, le texte comporte un amalgame de droits rechargeables a minima et de reculs aboutissant à une baisse des droits et des économies reposant entièrement sur les demandeurs d'emploi eux même.

Les seuls employeurs mis (lourdement et indistinctement) à contribution sont ceux du spectacle !

Sur les salariés intermittents du spectacle pèsent plusieurs mesures :

  • l'augmentation de la cotisation va faire perdre presque 1% de salaire net
  • le plafond mensuel même s'il est élevé
  • un différé qui retarde le début de l'indemn isation de plusieurs jours à plusieurs semaines.

L'ensemble de cette séance est un déni de démocratie : de 13h à minuit 15 le MEDEF a négocié avec les futurs signataires sans consulter la CGT, nous les avons vus 1/4h avant la fin pour nous remettre le texte que la CFDT , la CFTC et Fo signeront.

Si les annexes 8 et 10 sont maintenues, grâce à la lutte, les attaques sont dures pour les demandeurs d'emploi, les intérimaires, et les intermittents du spectacle : le patronat économise semble-t-il 400 millions € sur le dos des allocataires. Chiffres imprécis car le directeur de l'UNEDIC a participé de l'enfu mage en ne donnant pas les chiffres à toutes les délégations.

Nous continuons de réclamer une vraie négociation sur la base de nos propositions, Nous dénonçons la déloyauté de ce simulacre de démocratie et la baisse des droits.

Pour toutes ces raisons, nous appelons à continuer la lutte unitairement à Paris comme en régions pour exiger que le gouvernement refuse d'agréer un tel texte. 

La lutte continue !

 
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